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Qu’avez-vous appris sur la façon dont la Charte canadienne des droits et libertés contribue à la protection des droits de la langue française ?

Les droits collectifs sont des droits qui sont accordés à des groupes de la société pour des raisons historiques mais aussi constitutionnelles. On peut le constater à travers la Charte canadienne des droits et libertés, dont la structure a aidé diverses institutions à protéger leurs droits. Sa contribution se traduit surtout par les avantages qu’elle procure en préservant le droit à la langue française. Ces droits donnés par la Charte canadienne des droits et libertés sont établis et indubitablement protégés par la Constitution canadienne. Celle-ci vise toujours à créer une société où les différents groupes identitaires sont acceptés dans la société.

Nous constatons que le français et l’anglais sont des composantes fondamentales de l’identité canadienne. L’importance des droits linguistiques est reconnue dans la Charte canadienne des droits et la Charte canadienne des droits et libertés. Cela contribue énormément à la protection des droits de la langue française car cela reconnaît son importance pour les francophones fondateurs du Canada, ce qui contribue ensuite aux identités collectives. Les individus de langue française ont bénéficié de l’aide de la charte, qui est surtout observée tout au long de nos débats et des procédures du Parlement.

En revanche, les actes du Parlement de n’importe quel journal doivent être imprimés et publiés en langues anglaise et française et sont sans aucun doute valables de manière équitable. La possibilité de communiquer et de recevoir des services en français ou en anglais est l’un des atouts les plus importants de la Charte canadienne des droits et libertés. Dans l’article 23, où la Constitution du Canada garantit les droits à l’éducation dans la langue de la minorité aux communautés francophones hors de la province de Québec, elle soutient la survie de l’organisation des langues minoritaires en leur permettant de préserver leur culture. Il s’agit d’une contribution essentielle à la protection des droits de la langue française, car elle comporte des avantages pour les parents dont la langue maternelle est le français, qui souhaitent transmettre cette langue patrimoniale à leurs enfants et avoir la possibilité de recevoir de l’aide dans leur langue souhaitée.

Par Kevine Ishimwe M et John Abdelsayed. Kevine et John sont membres de l’équipe d’animation francophone du ROEJ.


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